
La trace des chiots importés passe par les pays de l'Est
Comme l'a indiqué hier Patrick Beau, procureur de la République d'Amiens, l'enquête qui a abouti hier à une série d'interpellations dans la Somme, l'Aisne et !e Pas-de-Calais, a commencé il y a plusieurs mois à la suite de plaintes, reçues à la brigade de gendarmerie de Moreuil, de clients de l'animalerie de Mezières·en-Santerre.
Les investigations auraient permis d'établir que les chiots vendus dans la Somme, principalement à Mézières-en-Santerre et Domart-sur-la-Luce proviendraient, en fait, des pays de !'Est. Les animaux seraient nés en Slovaquie et en Tchéquie.
Enlevés à leur mère avant 8 semaines, qui est j'âge du sevrage, ils seraient ensuite transportés clandestinement en Belgique ou en Hollande puis à nouveau transportés dans la Somme. Ils pourraient, pour supporter
le voyage, recevoir des injections de produits dopants.
Les chiots encore trop jeunes pour être vendus seraient confiés par les futurs vendeurs à ce que le monde de l'élevage appelle des métayers.
11 s'agit de personnes qui sont chargées de nourrir les chiots pour les faire grossir et qui sont, bien sûr, payées pour cela.
Les chiots sont ensuite restitués au vendeur qui les commercialise. Lorsque le futur client arrive pour acheter le chiot, le vendeur lui présente des documents légaux qui attestent que l'animaI est en règle avec !es dispositions légales françaises.
Documents qu'il n'aurait aucun mal à présenter dans la mesure où il pourrait s'agir de faux ou de papiers de complaisance.
11 suffit, par exemple de trouver un
vétérinaire qui accepte de coller sur le passeport ou le carnet de santé d'un chien, un certificat attestant que J'animai a été vacciné et donc en parfaite santé ..
La vente se réalise alors sans difficulté au bénéfice du vendeur qui, pour un chien acheté 50, 100 ou 200 euros, va pouvoir le revendre, pour certaines races, parfois jusqu'à l 000 ou . l 200 euros. .Mais certains clients sont prêts à payer cette somme pour avoir le chien
de leurs rêves. Les choses se gâtent ensuite, au bout que quelques jours ou
de quelques semaines, l'animal commence à montrer des signes de maladie. Parfois il meurt d'autres fois il doit être conduit chez le vétérinaire.
Il arrive aussi que le vendeur propose de le remplacer comme on remplace une voiture.
G.CH.
Comme l'a indiqué hier Patrick Beau, procureur de la République d'Amiens, l'enquête qui a abouti hier à une série d'interpellations dans la Somme, l'Aisne et !e Pas-de-Calais, a commencé il y a plusieurs mois à la suite de plaintes, reçues à la brigade de gendarmerie de Moreuil, de clients de l'animalerie de Mezières·en-Santerre.
Les investigations auraient permis d'établir que les chiots vendus dans la Somme, principalement à Mézières-en-Santerre et Domart-sur-la-Luce proviendraient, en fait, des pays de !'Est. Les animaux seraient nés en Slovaquie et en Tchéquie.
Enlevés à leur mère avant 8 semaines, qui est j'âge du sevrage, ils seraient ensuite transportés clandestinement en Belgique ou en Hollande puis à nouveau transportés dans la Somme. Ils pourraient, pour supporter
le voyage, recevoir des injections de produits dopants.
Les chiots encore trop jeunes pour être vendus seraient confiés par les futurs vendeurs à ce que le monde de l'élevage appelle des métayers.
11 s'agit de personnes qui sont chargées de nourrir les chiots pour les faire grossir et qui sont, bien sûr, payées pour cela.
Les chiots sont ensuite restitués au vendeur qui les commercialise. Lorsque le futur client arrive pour acheter le chiot, le vendeur lui présente des documents légaux qui attestent que l'animaI est en règle avec !es dispositions légales françaises.
Documents qu'il n'aurait aucun mal à présenter dans la mesure où il pourrait s'agir de faux ou de papiers de complaisance.
11 suffit, par exemple de trouver un
vétérinaire qui accepte de coller sur le passeport ou le carnet de santé d'un chien, un certificat attestant que J'animai a été vacciné et donc en parfaite santé ..
La vente se réalise alors sans difficulté au bénéfice du vendeur qui, pour un chien acheté 50, 100 ou 200 euros, va pouvoir le revendre, pour certaines races, parfois jusqu'à l 000 ou . l 200 euros. .Mais certains clients sont prêts à payer cette somme pour avoir le chien
de leurs rêves. Les choses se gâtent ensuite, au bout que quelques jours ou
de quelques semaines, l'animal commence à montrer des signes de maladie. Parfois il meurt d'autres fois il doit être conduit chez le vétérinaire.
Il arrive aussi que le vendeur propose de le remplacer comme on remplace une voiture.
G.CH.
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